Côte d’Ivoire: le Paradis pour les uns et l’Enfer pour les autres

Article : Côte d’Ivoire: le Paradis pour les uns et l’Enfer pour les autres
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1 novembre 2021

Côte d’Ivoire: le Paradis pour les uns et l’Enfer pour les autres

Aujourd’hui bien vivre à Abidjan relève de la grâce ou du miracle. C’est un euphémisme que de dire que survivre à Abidjan est une bataille quotidienne et cela à empirer avec la volonté du « Massa » du palais présidentiel de faire de la terre d’Eburnie un pays émergent. Il faut être aveugle et de mauvaise fois pour ignorer que tout le pays est en chantier. On peut parler de l’axe de la côtière Abidjan-San Pédro plus connue sous le nom de la route du cacao, le pont de cocody, le 4 ème pont sans compter les chantiers à l’intérieur du pays…Le pays est en chantier.

 »Le paradis »

La côte d’Ivoire est un paradis et pour ressentir les effets de ce paradis il faut être du bon côté. Pour bénéficier d’un bout de ce paradis ivoirien il faut fréquenter les sphères du pouvoir, connaître quelqu’un qui connaît quelqu’un qui peut de temps à autre vous donner un coup de pouce. On peut aussi être un opérateur économique qui a une chance de remporter un appel d’offre. Dans le but de démocratiser l’accès au paradis de la Côte d’Ivoire, le gouvernement a décidé de poursuivre les « voleurs à cols blancs » qui se remplissaient les poches sans penser aux autres. Dernièrement plusieurs hautes personnalités, DG de société ont été mis aux arrêts pour certains et d’autres demis de leurs fonctions. Le paradis ivoirien existe il faut juste être du bon côté.

 »L’enfer ivoirien »

Pour voir la souffrance de l’ivoirien lambda, il faut se rendre dans les quartiers périphériques d’Abidjan. Ces quartiers remplis de pauvres gens qui ont de la peine à joindre les deux bouts: je cite boribana, Mossikro, Nouveau quartier les zones touchées par le projet de grande envergure du 4 ème pont, la zone de banco 2 à yopougon, le quartier de Abodo derrière rail. Toutes ces zones ont pour point commun le déguerpissement des populations qui se retrouvent du jour au lendemain sans toit sur la tête. Il ny a pas plus pire que d’être sans maison dans une ville comme Abidjan où la pluie ne prévient pas.

Pour tout dire la Côte d’Ivoire est un grand paradis qui fait rêver mais comme le disait un écrivain ivoirien Maurice Bandama à travers le titre d’un des ses ouvrages  »Même au paradis on pleure souvent ».

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