Le retour sous condition des cerveaux

Article : Le retour sous condition des cerveaux
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7 mai 2018

Le retour sous condition des cerveaux

 

Comment favoriser le retour des cerveaux ?  Ces étudiants partis étudier en Europe ou en Amérique qui refusent de revenir en Afrique  sont aujourd’hui  courtisés par nos dirigeants. On parle de plus en plus du retour des cerveaux. Les cerveaux acceptent de revenir participer au développement de nos contrées africaines mais à quel prix ?

 

Un retour soumis  à condition

Le retour des cerveaux est- il possible? Chaque année des milliers de jeunes africains vont étudier en Europe ou Amérique pour avoir des diplômes  dans les plus grandes universités d’Europe et d’Amérique. Derrière ce désir d’étudier dans les écoles comme Harvard ou Princeton se cache un besoin d’avoir  un futur certain. A la fin de leurs études, ils sont tentés de rester pour étudier dans ces pays qui assurent un avenir glorieux.  Pour revenir ils posent des préalables:

-Avoir l’assurance d’avoir un bon boulot

-Un salaire comparable à celui vont abandonner en Europe

-Un quota dans certaines secteurs d’activités

Face à la problématique  de la fuite des compétences vers l’Occident  , les Etats africains ont décidé d’initier  une politique  dénommée ‘’Le retour des cerveaux’ https://pigistalement.mondoblog.org/ce-quil-faut-savoir-avant-de-retourner-au-bercail/. Une politique consistant à encourager le retour de la diaspora pour contribuer  au développement  des pays africains. Cette politique n’est pas sans conséquence pour les personnes qui ont obtenu tous leurs diplômes au pays.

L’inquiétude de la diaspora c’est l’insertion sociale. Ils veulent tous éviter de  grossir le nombre  de chômeurs  et de se voir ajouter au taux de chômeurs composite estimée à 2%.

 

L’épée de Damoclès

Obtenir  un stage voir un emploi dans une entreprise  en  Afrique et précisément en Côte d’Ivoire  est un véritable défi. Le chômage a un visage ce sont les nombreuses cabines téléphoniques  occupent les moindres recoins de la ville d’Abidjan et même de la Côte d’Ivoire profonde.

La plupart de ces jeunes ont au bas mot une Licence de l’enseignement général ou une Licence Professionnelle.  Ces jeunes  qui  ont   des diplômes  et qui exerce de petits emplois pour  assurer la pitance journalière sont les plus nombreux. Parmi eux  certains sont mieux  nantis  ils travaillent dans des entreprises qui refusent de les déclarer et de leurs permettre d’obtenir un numéro de sécurité sociale. Une autre menace   pèse sur leurs têtes celle de perdre leurs postes  au profit d’un étudiant de la diaspora.  Ceux là (la diaspora), on les estime plus que ceux qui ont commencé et fini leurs études sans sortir du pays.  Parfois ils sont recrutés avec un salaire deux fois plus gros que celui d’un local qui a les mêmes diplômes.  Belle injustice mais c’est comme ça comme on le dit bien ‘’Nul n’est prophète chez soi’’.

 

Un retour bien encadré

Le retour des cerveaux  en Afrique doit faire l’objet d’une politique spéciale. Des pays comme la Côte d’Ivoire ont déjà un ministère de l’intégration. Un poste ministériel qui confirme l’envie de l’Etat ivoirien de récupérer toutes ces compétences qui se gaspillent dans le froid d’Europe.  Cependant ce retour massif de la diaspora ne doit pas se faire au détriment des locaux  c’est à dire de ceux qui sont restés au pays par patriotisme ou par manque de moyens.

En  ce qui concerne les ivoiriens de la diaspora, ils doivent de référer à l’hymne nationale  de la Côte d’Ivoire au lieu de livrer a un chantage honteux.

Fiers ivoiriens le pays nous appelle.
Si nous avons, dans la paix, ramené la liberté,
Notre devoir sera d’être un modèle
De l’espérance promise a l’humanité
En forgeant, unis dans la foi nouvelle,
La patrie de la vraie fraternité.

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